Les baisses d’impôts futures seront conditionnées par le niveau de croissance, affirme Bruno Le Maire

Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré qu’il souhaite poursuivre la baisse des impôts pour les ménages et les entreprises en France. Il prévoit de faire de nouvelles propositions sur le rythme de ces baisses d’impôts d’ici la fin septembre. Bruno Le Maire a également confirmé son intention de passer d’une fiscalité « brune » à une fiscalité « verte ».

Le niveau de croissance prévu pour la France déterminera le « rythme » des futures baisses d’impôts. Ce niveau de croissance sera révisé en septembre pour les années 2023 et 2024. Bruno Le Maire a souligné que le gouvernement souhaite continuer dans la voie de l’allègement fiscal, tout en reconnaissant le ralentissement de la croissance au niveau mondial, notamment en Europe.

Le ministre a annoncé qu’il présentera de nouvelles perspectives de croissance pour 2023 et 2024 lors de la présentation du projet de budget pour 2024 fin septembre. En fonction de ces perspectives, il fera des propositions au président de la République concernant le rythme de baisse des impôts.

Le gouvernement table actuellement sur une croissance de 1% du produit intérieur brut (PIB) en 2023, une prévision supérieure à celle de l’Insee (0,6%) et de la Banque de France (0,7%). Il prévoit ensuite une croissance de 1,6% en 2024. On ne sait pas encore si ces prévisions de croissance seront revues à la baisse.

Dans le domaine fiscal, l’impôt de production (CVAE) devrait disparaître totalement d’ici 2024, après avoir été réduit de moitié à la fin du premier mandat d’Emmanuel Macron. Cela représente une perte de recettes fiscales de huit milliards d’euros, répartie entre 2023 et 2024.

En ce qui concerne les ménages, le gouvernement a promis des baisses d’impôts supplémentaires pour les classes moyennes, d’un montant de deux milliards d’euros d’ici 2027. De plus, le projet de budget pour 2024 prévoit des milliards d’euros d’économies pour redresser les finances publiques. Bruno Le Maire a confirmé son intention de passer d’une fiscalité « brune » à une fiscalité « verte » afin d’accélérer la décarbonation de l’économie. Il prévoit d’augmenter la fiscalité sur les énergies fossiles et d’envisager une taxe sur les billets d’avion.

Pour financer la transition vers une économie plus verte, le gouvernement mobilisera sept milliards d’euros supplémentaires en 2024. Cet investissement sera consacré aux rénovations énergétiques, au développement des transports en commun, aux énergies renouvelables et à la transition agricole. Il est important de noter que ces sept milliards d’euros ne correspondent pas à une augmentation des impôts, mais plutôt à une réduction des dépenses attendues des ministères.

En résumé, le gouvernement français prévoit de poursuivre la baisse des impôts sur les ménages et les entreprises, tout en passant à une fiscalité plus verte. Les décisions concernant le rythme de ces baisses d’impôts dépendront du niveau de croissance attendu pour le pays. De plus, des investissements importants seront réalisés pour accélérer la transition vers une économie plus respectueuse de l’environnement.